Pr Sami Al Deeb sur " La Palestine et les juifs "

 

Le Pr Sami Aldeeb, professeur de Droit Islamique, défend les droits humains, pour tout être humain.

Ce qui est aussi mon opinion politique.

Il expose dans ces vidéos sa vision de l'Etat d'Israel.

Il est palestinien, né à Jenine, dans une famille chrétienne, arabophone : il est donc concerné par la situation en Israel, Judée Samarie, Palestine, Cisjordanie  .. " appelez les comme vous voulez ..."

Il a explique son analyse de l'idée sioniste, du droit israelien. 

Par ailleurs il a aussi sa vision de la bible et de l'éthique/droit juif, de la loi juive.

Sa vision est donc celle d'un Palestinien qui n'a aucune indulgence pour la loi islamique, et qui a vécu toute sa jeunesse en Cisjordanie,  et qui a étudié la bible en tant que séminariste : d'où son grand intérêt.

Emission 1 

voir les emissions 1 et suivantes sur la chaine Youtube du Pr Aldeeb





À la rencontre des sages d'Israël R. Haïm Brisk X par Hervé-élie Bokobza

 À la rencontre des sages d'Israël R. Haïm Brisk X   27 mai 2020

À la rencontre des sages d'Israël
R. Haïm Soloveichik X
Après avoir disserté sur la méthode autant révolutionnaire que géniale de R. Haïm de Brisk dans la conceptualisation du Talmud à travers des témoignages et des exemples de ses enseignements, nous poursuivrons sur l'impact qu'a eu cette méthode dans l'univers de l'étude de la Torah, nous aborderons aussi un échantillon de la richesse des autres approches qui lui sont à la fois antérieures et contemporaines, en pointant aussi ses limites par une utilisation outrancière et mal maîtrisée de cette approche complexe et innovante.
Tel que nous l'écrivions dans un article à ce sujet :
"En dépit du génie indéniable de l’approche briskienne, de la réelle révolution que cela a pu apporter aux études talmudiques, notre expérience personnelle, ajoutée au fait d’avoir côtoyé de vrais maîtres, nous a révélé les limites d’une telle démarche. Pour notre part, une telle approche conceptuelle ne vaut qu’une fois qu’on a d’abord saisi le sujet étudié, dans sa cohérence interne. Le fait de vouloir résoudre des contradictions ou d’expliquer le fondement des discussions halakhiques s’avèrent pertinent que si au préalable on peut prétendre à une compréhension limpide du sujet. Sinon on tombe très vite dans du prémâché, dans de la facilité outrancière. R. Haïm ainsi que ses disciples pouvaient utiliser cette méthode en tant qu’ils avaient la connaissance nécessaire pour ça. Mais à y voir de plus près, en l’occurrence de nos jours, dans le monde de l’étude de la Torah, une telle approche relève d’une paraisse intellectuelle. Trop de Brisk tue la méthode Brisk."
Il est possible que nous aurions besoin de deux séances à ce sujet avant d'aborder un autre de ses contemporains qui aura pousser encore plus loin cette notion conceptuelle de la Halakha j'ai nommé R; Joseph Rozen celui qu'on a appeler le Rogachover !


R. Haïm de Brisk IX (de la notion de miracle, suite)

R. Haïm de Brisk IX (de la notion de miracle, suite)   24 mai 2020


À la rencontre des sages d'Israël
Rendez-vous à 17h
On a beaucoup écrit sur la notion de miracle dans la pensée juive, nous en avions nous-même touché un mot dans une de nos premières vidéos au sujet de l'ouverture de la mer. Il est un sujet qu'on traite peu qui est celui de la nature de l'objet du miracle dans le contexte de la Halakha. L'un des exemples les plus significatifs est le miracle de hannouca, les sages disent que la fiole d'huile pure, qui avait été trouvé dans le Temple après que les Grecs l'avaient souillé, contenait assez d'huile pour allumer le candélabre dans le Temple pour un seul jour, et que le miracle a permis qu'il reste allumé huit jours. Mais une telle huile miraculeuse qui descend du ciel, telle la man dans le désert, est-elle cashère pour accomplir le commandement de la Torah d'allumer le candélabre dans le Temple, alors que le verset exige d'utiliser de l'huile d'olive? (Ex 27, 20). La Halakha, nous dit Soloveichik dans l'homme de la Halakha, ne s'intéresse pas à la notion de miracle comme témoignage du surnaturel, mais dans un contexte purement halakhique, si la halakha exige de l'huile d'olive cela signifie que l'huile de miracle n'est pas valable, le fait que cela soit la main de Dieu ne résout pas le problème car la Torah n'est pas dans les cieux. (Cf. Le fameux récit du four d'Aknaï Baba Metsya 59, b)
Il est intéressant de voir une idée similaire dans les Évangiles dans la Parabole du riche et de Lazare, Jésus fait dire à Abraham qui répondit au riche qui voulait que Lazare revienne du séjour des morts leur enseigner la Loi :
« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et [le riche] lui dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Luc 29-31).
Nous poursuivrons ce sujet à la lumière des enseignements de R. Haïm de Brisk et d'autres de ses contemporains.




À la rencontre des sages d'Israël, R. Haïm VIII

À la rencontre des sages d'Israël, R. Haïm VIII

22 mai 2020

R. Haïm de Brisk VIII (de la notion de miracle)
On a beaucoup écrit sur la notion de miracle dans la pensée juive, nous en avions nous-même touché un mot dans une de nos premières vidéos au sujet de l'ouverture de la mer. Il est un sujet qu'on traite peu qui est celui de la nature de l'objet du miracle dans le contexte de la Halakha. L'un des exemples les plus significatifs est le miracle de hannouca, les sages disent que la fiole d'huile pure, qui avait été trouvé dans le Temple après que les Grecs l'avaient souillé, contenait assez d'huile pour allumer le candélabre dans le Temple pour un seul jour, et que le miracle a permis qu'il reste allumé huit jours. Mais une telle huile miraculeuse qui descend du ciel, telle la man dans le désert, est-elle cashère pour accomplir le commandement de la Torah d'allumer le candélabre dans le Temple, alors que le verset exige d'utiliser de l'huile d'olive? (Ex 27, 20). La Halakha, nous dit Soloveichik dans l'homme de la Halakha, ne s'intéresse pas à la notion de miracle comme témoignage du surnaturel, mais dans un contexte purement halakhique, si la halakha exige de l'huile d'olive cela signifie que l'huile de miracle n'est pas valable, le fait que cela soit la main de Dieu ne résout pas le problème car la Torah n'est pas dans les cieux. (Cf. Le fameux récit du four d'Aknaï Baba Metsya 59, b)
Il est intéressant de voir une idée similaire dans les Évangiles dans la Parabole du riche et de Lazare, Jésus fait dire à Abraham qui répondit au riche qui voulait que Lazare revienne du séjour des morts leur enseigner la Loi :
« Ils ont Moïse et les prophètes ; qu'ils les écoutent. Et [le riche] lui dit : Non, père Abraham, mais si quelqu'un des morts va vers eux, ils se repentiront. Et Abraham lui dit : S'ils n'écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader quand même quelqu'un des morts ressusciterait. » (Luc 29-31).
Nous aborderons ce sujet à la lumière des enseignements de R. Haïm de Brisk et d'autres de ses contemporains.


A la rencontre des sages d'Israël R. Haïm VIII par Hervé-élie Bokobza

 A la rencontre des sages d'Israël R. Haïm VIII  20 mai 2020 

20 mai 2020 

Suite du concept de la prière du soir Arvit qui n'est pas obligatoire mais qui pourtant a été considérée par le peuple comme une obligation (Cf. TB Berachot 26, b)
À 17h donc !
Extrait de ce que qu'écrit son petit fils R. J.D. Soloveitchik :
“La méthode de R. Haïm dans le domaine de la Halakha, qui ressemble étrangement à l’application des sciences mathématiques au monde réel. […] Cet univers physique purifié et débarrassé des scories de la sensualité, est le domaine de la connaissance scientifique, […]. Le savant a doublé le processus cosmique et a créé face au phénomène original un corrélatif idéal. R. Haïm a procédé de la même manière en ce qui concerne la Halakha. […] Ses règles sont […] des idéaux normatifs, comme ceux de la pensée logico-mathématique. […] Seule la norme idéale sur laquelle se fonde la Halakha peut être légitimée. La Halakhah ne se comprend pas par les formes de la pensée historique, politique et sociologique, ni même par les canons de la pensée morale ou les sentiments piétistes. L’orientation et la réflexion hilkhatiques sont dictées par des idéaux qui lui sont propres. En un mot, il rendit à la Halakhah sa couronne, la couronne de l’indépendance absolue. […]
Les lois concernant la prière, par exemple […] et les bénédictions […] qu'en était-il avant R. Haïm ? Qui étudiait ces lois ? […] Alors intervint la grande révolution de R. Haïm. La prière cessa d’être un simple problème technique (faut-il ou non recommencer telle prière) ou un objet d’enthousiasme de piétistes (recherche d’allusions sur les caractéristiques divines) pour devenir un système de notions hilkhatiques, résultat d’un vaste projet axiomatique. Une large action de réflexion hilkhatique, des pensées hautement abstraites, une définition rigoureuse et une formulation précise, se développèrent alors. Des catégories nouvelles, des concepts jamais entendus, sortent du fonds secret de la Halakhah. »


A la rencontre des sages d'Israël R. Haïm VI


A la rencontre des sages d'Israël R. Haïm VI

18 mai 2020


Je vous propose une nouvelle présentation toujours sur le concept de la prière basée sur ses commentaires sur le Mishneh Torah du Rambam. Nous permettant un petit aperçu de la pensée du Rav ! Nous analyserons cette fois le concept de la prière du soir Arvit qui n'est pas obligatoire mais qui pourtant a été considérée par le peuple comme une obligation (Cf. TB Berachot 26, b)
Extrait de ce que qu'écrit son petit fils R. J.D. Soloveitchik :
“La méthode de R. Haïm dans le domaine de la Halakha, qui ressemble étrangement à l’application des sciences mathématiques au monde réel. […] Cet univers physique purifié et débarrassé des scories de la sensualité, est le domaine de la connaissance scientifique, […]. Le savant a doublé le processus cosmique et a créé face au phénomène original un corrélatif idéal. R. Haïm a procédé de la même manière en ce qui concerne la Halakha. […] Ses règles sont […] des idéaux normatifs, comme ceux de la pensée logico-mathématique. […] Seule la norme idéale sur laquelle se fonde la Halakha peut être légitimée. La Halakhah ne se comprend pas par les formes de la pensée historique, politique et sociologique, ni même par les canons de la pensée morale ou les sentiments piétistes. L’orientation et la réflexion hilkhatiques sont dictées par des idéaux qui lui sont propres. En un mot, il rendit à la Halakhah sa couronne, la couronne de l’indépendance absolue. […]
Les lois concernant la prière, par exemple […] et les bénédictions […] qu'en était-il avant R. Haïm ? Qui étudiait ces lois ? […] Alors intervint la grande révolution de R. Haïm. La prière cessa d’être un simple problème technique (faut-il ou non recommencer telle prière) ou un objet d’enthousiasme de piétistes (recherche d’allusions sur les caractéristiques divines) pour devenir un système de notions hilkhatiques, résultat d’un vaste projet axiomatique. Une large action de réflexion hilkhatique, des pensées hautement abstraites, une définition rigoureuse et une formulation précise, se développèrent alors. Des catégories nouvelles, des concepts jamais entendus, sortent du fonds secret de la Halakhah. »